Vous êtes e-commerçant, chef d’entreprise, salarié, et vous avez souvent entendu parler de la rédaction SEO comme un moyen d’augmenter le trafic de votre site et les ventes de votre e-commerce ?
Je vais vous expliquer ce qu’est la rédaction Web SEO et comment écrire un contenu optimisé pour le référencement naturel.
Avant de débuter votre lecture, si vous souhaitez améliorer le SEO de votre boutique en ligne, téléchargez gratuitement notre livre blanc seo.
SOMMAIRE :
- La rédaction SEO, c’est quoi ?
- Pourquoi la rédaction SEO est-elle différente de la rédaction classique ?
- Comment rédiger un bon contenu SEO ? Les étapes !
- Les bonnes pratiques de la rédaction SEO.
- Les pièges de la rédaction SEO.
- Un exemple de texte SEO.
- Bonus : 3 autres optimisations SEO simples.
- Quel est le résultat d’une bonne rédaction SEO ?
La rédaction SEO, c’est quoi ?
Le SEO (pour Search Engine Optimization) est appelé référencement naturel en français.
Il s’agit de la méthode qui permet de placer des liens sur les pages de résultats de recherche de Google. Et si possible en bonne position !
Ainsi, la rédaction SEO est une forme d’écriture qui est destinée à améliorer ce référencement naturel.
Attention toutefois, malgré ce que j’entends souvent, la rédaction Web n’est pas faite « pour Google ». En effet, elle doit s’adresser avant tout à l’internaute.
Et comme le rôle de Google est de fournir des réponses aux questions des internautes, il suivra tout naturellement si vous lui montrez que vos pages remplissent cette mission.
Peut-être vous demandez-vous comment Google peut savoir cela ?
En fait, en fonction du contenu de votre site, Google comprend quels sont vos objectifs : faire en sorte que les utilisateurs téléchargent un document, qu’ils ajoutent un produit à leur panier, etc.
En effet, Google propose des services gratuits, souvent leaders sur le marché, qui collectent des données (anonymisées !) lui permettant d’étudier le comportement des internautes.
Parmi eux, les plus réputés sont le navigateur Chrome, le système d’exploitation pour smartphone Android et la solution d’analyse de site Google Analytics.
Ces outils fournissent à Google un vrai panorama de données, pour mieux connaître les sites en général et savoir ceux qui sont plus ou moins efficaces.
Ainsi, s’il voit que les objectifs de vos pages sont atteints, il comprendra que vous apportez une réponse à vos visiteurs, que vos pages ont de l’intérêt et qu’elles méritent de figurer en bonne place.
J’en profite pour vous rappeler que la rédaction SEO ne concerne pas que les articles de blog.
Bien sûr, un article de blog permet de montrer votre expertise, de donner de l’information à vos clients sur un sujet précis et, indirectement, d’apporter du trafic sur votre site.
Cependant, il n’est pas le seul contenu à pouvoir remplir ce rôle, c’est le cas également des fiches produits, dans lesquelles un texte optimisé a toute sa place.
Pourquoi la rédaction SEO est-elle différente de la rédaction classique ?
Puisque les textes rédigés sur vos pages sont avant tout destinés aux lecteurs, vous pourriez vous dire qu’il suffit d’écrire un très bon texte « classique » pour que Google vous positionne devant vos concurrents.
En réalité, la rédaction pour le Web a un certain nombre de particularités qu’il faut absolument prendre en compte et que je vais vous expliquer.
La rédaction Web doit satisfaire des internautes de plus en plus pressés
Vous le savez sans doute, car vous l’avez peut-être remarqué dans votre propre comportement sur le Web : l’internaute est pressé !
En effet, l’information circule à toute vitesse, elle est (et doit être !) diffusée simplement, rapidement, et de telle sorte que le lecteur ait le minimum d’efforts à fournir.
La rédaction d’une page Web n’a rien à voir avec celle d’un magazine, ni, a fortiori, avec celle d’un livre.
En fait, en quelques secondes, l’internaute doit savoir s’il est au bon endroit pour obtenir une solution à son problème, un renseignement, une réponse à sa question.
Et s’il n’a pas cette information rapidement, il lui suffit d’un clic pour essayer de la trouver sur un site concurrent, en revenant sur la page de résultats de Google.
La rédaction SEO doit satisfaire les attentes précises des internautes
Comme nous l’avons vu, lorsqu’un internaute saisit une requête sur Google, il souhaite obtenir des liens vers des pages qui traitent d’un sujet en particulier.
Ainsi, le but n’est pas du tout le même que lorsqu’il ouvre un magazine, un journal ou un livre.
Bien sûr, dans un journal d’actualité, il recueille également des informations dans un domaine qu’il a choisi : la puériculture, le jardinage, la politique…
Pourtant, ses attentes restent générales, voire vagues, et il prend du plaisir à découvrir des articles qu’il n’avait pas prévu de lire.
C’est différent sur Internet, où vos pages sont en compétition immédiate avec des millions d’autres.
En effet, en novembre 2020, le Web comptait 1,81 milliard de sites. Et ils sont accessibles en 2 clics.
C’est pourquoi si un internaute se rend compte qu’une page ne répond pas à ses attentes (et, croyez-moi, il s’en aperçoit très vite !), il peut revenir en arrière et visiter un autre site, en moins de 2 secondes.
Alors que si vous intégrez à vos pages le contenu que les utilisateurs souhaitent y trouver, ils restent sur le site plus longuement et effectuent les actions attendues…
Google comprend alors que vos pages ont de l’intérêt et qu’elles remplissent leur rôle.
J’attire ici votre attention sur la notion de champ sémantique, dont vous avez peut-être déjà entendu parler.
Derrière ce terme, qui peut à première vue sembler bien loin de l’intérêt du lecteur, se cache simplement le meilleur moyen de traiter ce qui va aider au mieux l’internaute.
Je m’explique.
Si vous rédigez une page qui explique de façon exhaustive l’entretien d’une haie de bambous, vous allez tout naturellement utiliser des mots et expressions qui rentrent dans un champ sémantique particulier.
Ici, ce sera par exemple : feuillage persistant, végétal, décoratif, jeunes plants, taille-haie, variétés de bambous, peu d’entretien…
Bref, vous allez couvrir un grand de nombre de questions que les internautes peuvent se poser dans ce domaine.
Vous l’avez compris, en traitant en profondeur un sujet, vous créez un champ sémantique sans même y prêter attention.
Ensuite, c’est grâce au champ sémantique que Google va comprendre de quoi parle le texte. Et c’est un premier pas pour qu’il décide de bien le positionner dans ses résultats de recherche.
C’est l’une des différences avec la rédaction classique.
En effet, la notion de champ sémantique en rédaction traditionnelle est plutôt dépendante des idées et des préférences de l’auteur, et pas de ce qu’attend le client.
En fait, si vous rédigez un contenu uniquement à partir de vos idées, vous allez oublier votre client et vous n’allez pas traiter le sujet de façon exhaustive.
Par conséquent, votre page s’adressera aux visiteurs qui ont exactement le même point de vue que vous. Autant vous dire que vous vous privez d’une partie non négligeable des internautes !
C’est pourquoi vous devez répondre aux interrogations du plus grand nombre de lecteurs.
Et vous ne pouvez le faire que si vous avez couvert le sujet complètement, en développant un champ sémantique le plus varié possible.
En effet, une personne emploiera un terme plutôt qu’un autre pour désigner la même chose. Alors à vous de faire en sorte que le champ sémantique de vos pages s’adresse à tous.
Vous ne devez donc pas vous contenter de votre champ sémantique habituel, qui n’est pas forcément adapté à la majorité de vos lecteurs et qui risque de vous empêcher d’être bien positionné.
Car Google s’adresse au plus grand nombre, pas uniquement à ceux qui pensent ou s’expriment de la même façon que vous !
Comment rédiger un bon contenu SEO ? Les étapes !
Étape 1 : choisir le mot clé principal
Bien sûr, vous avez entendu parler des mots clés, le fer de lance de la rédaction SEO. Les mots clés sont saisis par les internautes sur Google, qui envoie alors une requête à ses bases de données.
Et si Google a compris que votre contenu traite de cette requête et du domaine qui l’entoure, il va proposer un lien vers votre page.
En fait, il existe des mots clés principaux et des mots clés secondaires.
Je devrais plutôt dire qu’il existe UN mot clé principal et des mots clés secondaires.
En effet, une page doit être optimisée pour un seul mot clé principal, faute de quoi vous risquez de brouiller les pistes pour Google !
Votre mot clé principal doit correspondre à la question que se pose l’internaute, à un besoin auquel vous allez apporter une solution.
Pour identifier les interrogations des clients, discutez avec eux ! Vous saurez quels sont leurs besoins et vous pourrez en déduire la façon de les satisfaire.
N’hésitez pas non plus à saisir une requête sur Google, les résultats de recherche vous donneront des informations sur les questions des internautes.
En effet, si certains sites sont en première page sur Google, c’est que ce dernier a estimé qu’ils répondent aux besoins des utilisateurs.
Et s’ils répondent aux besoins des utilisateurs, vous pouvez vous inspirer d’eux.
Par exemple, si vous cherchez « entretien haie de bambou », vous allez trouver en première page de Google plusieurs questions, dont les suivantes :
- Quand tailler les bambous en haie ?
- Pourquoi les feuilles de bambou jaunissent ?
- Quel est le meilleur bambou pour une haie ?
Voilà de quoi vous donner de nombreuses idées quant aux questionnements des internautes, pour traiter le sujet de la façon la plus exhaustive qui soit.
Pour en apprendre plus sur le rôle des mots clés, n’hésitez pas à consulter mon dossier complet sur les mots clés et le référencement naturel.
Étape 2 : répondre aux questions des internautes
Maintenant que vous avez identifié le mot clé principal de votre page et les questions correspondantes, vous pouvez mettre tout en œuvre pour traiter le sujet de la façon la plus exhaustive possible.
Nous venons de voir que consulter les résultats de recherche de Google vous donne de bonnes idées sur les questions secondaires que peuvent se poser les internautes.
Afin de vous aider à trouver d’autres pistes, y compris pour les mots clés, il existe plusieurs outils en ligne, comme YourTextGuru ou 1.fr.
Ils vous permettent de savoir ce que les utilisateurs attendent, à partir d’une requête précise.
Par exemple, pour « Rédaction SEO », voici les résultats d’un guide « One Shot » sur YourTextGuru :
Non seulement vous obtenez des idées supplémentaires de mots clés, mais vous avez également une vision plus globale de ce que les internautes espèrent trouver en saisissant cette requête.
Et à partir de cela, vous avez tout en main pour produire le contenu le plus exhaustif possible, qui répondra aux besoins des visiteurs.
Enfin, avec le mot clé principal, les mots clés secondaires, la question principale et les questions secondaires, vous pouvez commencer à construire le plan de votre texte.
En outre, les titres qui le composent guident la lecture d’une page, ils permettent à l’internaute de la parcourir plus rapidement.
Ces titres sont appelés « balises Hn » (H1, H2, H3…) et ce sont des éléments essentiels dans votre référencement.
En effet, vous avez tout intérêt à y inclure vos mots clés, car Google accorde une importance particulière aux mots qui sont dans ces balises, pour mesurer la pertinence d’un contenu.
Par exemple, pour la requête « rédaction SEO », le document de YourTextGuru vous indique que les utilisateurs s’attendent à trouver les termes « rédaction Web » ou « contenu ».
Alors mettez-les autant que possible dans vos titres ! Vous remarquerez d’ailleurs que je l’ai fait dans cet article.
Votre plan est prêt ? Vous avez tout en main pour rédiger votre texte.
Et si la rédaction n’est pas votre fort ou si vous manquez de temps, vous pouvez également confier cette tâche à un rédacteur Web SEO.
Comme vous avez préparé le plan et les mots clés, il aura tout ce qui lui faut pour écrire un excellent article.
Étape 3 : relire son texte
Comme nous l’avons vu, votre texte doit avant tout apporter une solution au lecteur. C’est la raison pour laquelle il doit être clair, simple, facile à lire et à comprendre.
Et pour ce faire, vous devez prendre soin de le relire attentivement.
D’une part, c’est l’occasion de vérifier que vous répondez bien aux questions des internautes (principale et secondaires) et que vous avez traité le sujet de façon exhaustive.
D’autre part, vous pouvez vous aider à nouveau de YourTextGuru et 1.fr pour agrémenter le champ sémantique au moment de la relecture, par exemple en remplaçant les répétitions par d’autres mots clés.
C’est également au moment de la relecture (et même DES relectures !) que vous contrôlerez que vous n’avez pas sacrifié la clarté de votre texte en y ajoutant trop de mots clés.
En effet, je lis encore beaucoup trop de pages qui ressemblent à des listes de mots clés, c’est totalement contre-productif en SEO et nous en parlerons plus tard.
Par ailleurs, si vous avez choisi de déléguer la rédaction de vos contenus, il est d’autant plus important de les relire attentivement, pour vérifier que votre message a été transmis comme vous le vouliez.
Les bonnes pratiques de la rédaction SEO
Capter l’attention du visiteur en moins de 5 secondes
Je vous l’ai déjà dit, les internautes sont pressés et sollicités en permanence par des notifications de toutes sortes, des annonces publicitaires, des newsletters…
C’est pourquoi il est de plus en plus difficile de capter leur attention et de la conserver.
En fait, si en moins de 5 secondes l’internaute n’a pas l’assurance d’obtenir la réponse à sa question, il va tout simplement rebrousser chemin et aller droit vers la concurrence.
C’est d’autant plus facile à faire sur Internet, car depuis votre page il n’a besoin que de 2 clics pour vous échapper.
Un clic pour revenir à la page de résultats de Google, le deuxième pour visiter un autre site : l’accès à la concurrence n’a jamais été aussi simple et l’utilisateur le sait bien.
Voilà pourquoi il vous faut absolument accrocher l’attention du lecteur dès le départ, dans le titre et l’introduction, pour lui montrer qu’il est au bon endroit.
Dans le cas particulier des fiches produits, même s’il ne s’agit pas d’un texte de blog, le principe est le même : le client doit voir les informations essentielles sur le produit sans être obligé de scroller.
Rappelez-vous : l’internaute a posé une question à Google et il ne veut pas perdre de temps avant d’obtenir la réponse.
Structurer le contenu avec des balises de titre
Comme je vous le disais plus haut, le contenu des balises de titre Hn a plus d’importance aux yeux de Google que le reste du texte (les paragraphes).
C’est la raison pour laquelle vous devez y placer des mots clés et des expressions qui ont du sens.
Par exemple un titre « Bon à savoir » n’a aucun intérêt pour Google. Non seulement il n’en tiendra pas compte, mais il pourrait aussi se dire que votre page manque de pertinence.
Par ailleurs, les titres permettent de structurer votre texte et le rendent plus simple à scanner par le lecteur.
N’oubliez pas : en 5 secondes, il doit être sûr d’être au bon endroit. Alors survoler rapidement les titres peut l’aider dans ce sens.
Enfin, sachez que si vous avez suivi les étapes précédentes, le travail sur les balises de titre a déjà été fait, puisque vous avez élaboré votre plan à partir de vos mots clés !
Pour aller plus loin, j’ai rédigé un guide SEO sur les balises H1,H2.
Utiliser les images et les vidéos comme compléments de la rédaction
Cela peut vous paraître étrange de parler des images et des vidéos dans un article sur la rédaction SEO, qui est censé ne parler que de texte…
Pourtant, je vais vous montrer à quel point les visuels et le contenu textuel sont complémentaires.
Vos lecteurs sont tous uniques et les moyens d’attirer leur attention diffèrent de l’un à l’autre.
En effet, certains sont plus réceptifs à un texte, d’autres à une infographie colorée, ou encore à une vidéo qui apporte davantage de dynamisme.
Et comme vous voulez toucher le plus de prospects possible, vous avez tout intérêt à employer plusieurs médias pour le faire.
En outre, comme dans la vie, plus on utilise de sens, plus la compréhension est facilitée.
Et Google le sait bien, il suffit de regarder ses pages de résultats ! Les vidéos, les images et les liens textuels cohabitent.
Dites-vous bien que si Google a choisi de faire la part belle à toutes sortes de visuels, c’est que c’est probablement une bonne idée à suivre.
Enfin, en matière de SEO, les balises des images disposent d’un attribut « alt » qui est très précieux.
Il s’agit du texte qui s’affiche à la place de l’image en cas de connexion trop lente ou de problème technique, entre autres.
Et ce n’est pas tout : cet attribut (souvent appelé « balise alt » à tort) est pris en compte par Google et il apporte de la pertinence à la page sur laquelle il se trouve.
Il s’agit donc de décrire l’image au plus juste, avec des mots qui ont du sens.
Par exemple, l’attribut « alt » de la photo d’un produit pourrait contenir le nom du produit, son modèle et sa marque : « Aspirateur robot iRobot Roomba 960 ».
Ainsi, Google a une indication supplémentaire que la page parle du robot aspirateur Roomba 960 de la marque iRobot.
Mon arme secrète : lire le texte à voix haute
Lorsque vous rédigez un article SEO, vous savez exactement où vous allez, vous savez de quoi vous parlez, de quoi vous allez parler et comment vous allez le faire.
Pourtant, votre lecteur, lui, n’en sait rien ! C’est pourquoi vous devez être le plus didactique possible en vous mettant à son niveau.
Et pour être sûr que la compréhension soit simple, je vous conseille de relire votre texte à voix haute.
Comme la lecture à voix haute n’est pas un exercice naturel, il vous met dans la position du lecteur qui découvre votre page.
En fait, dans votre tête, les idées s’enchaînent facilement puisque vous maîtrisez le sujet et que vous savez où vous allez.
Ce n’est pas le cas de quelqu’un (votre client !) qui découvre ce même texte et qui va le lire également dans sa tête.
C’est pourquoi lire votre propre texte à voix haute vous oblige à faire un effort comparable à celui de quelqu’un qui le découvre, qui ne connaît pas bien le sujet et qui le lit dans sa tête.
Et, pour conserver l’attention du lecteur, il faut que cet effort soit le moins important possible.
Ainsi, si vous butez sur un mot oralement, dites-vous bien qu’il est probable que le lecteur bute aussi dessus en le lisant à voix basse.
Et un texte est plus difficile à comprendre si l’on s’interrompt sans cesse ou s’il faut relire certains passages.
Les pièges de la rédaction SEO
Même si vous avez suivi tous mes conseils jusqu’ici, vous pourriez tomber dans l’un des pièges fréquents en rédaction SEO.
Je vous aide à les déjouer !
Piège n°1 : oublier le lecteur !
Nous l’avons vu plusieurs fois, un contenu efficace doit être avant tout écrit pour les internautes, jamais pour Google.
Car si vous apportez une réponse aux lecteurs, Google le saura. Il suivra alors tout naturellement en plaçant votre page en haut de ses résultats, puisqu’il la considèrera comme pertinente.
Et si « par hasard » (ou « par chance » !) une page rédigée pour des robots se trouvait bien positionnée, cela ne durerait pas longtemps.
En effet, le visiteur se rendrait compte immédiatement qu’il a été trompé sur la marchandise et qu’il vient d’arriver sur un site qui n’a aucun intérêt pour lui.
Et il se trouve que le temps passé sur une page, ainsi que le taux de rebond (c’est-à-dire la proportion d’internautes qui quittent un site en n’ayant vu qu’une page) sont pris en compte par Google.
Il aura donc très vite fait de comprendre que ces pages n’ont pas d’intérêt et leur positionnement dégringolera rapidement.
En fait, apporter coûte que coûte du trafic sur une page n’a aucun intérêt. Car votre objectif n’est pas d’avoir du trafic. Votre objectif est de vendre vos produits.
Ainsi, un flux massif de visiteurs non qualifiés ne va pas aller dans le sens de votre objectif et Google s’apercevra de la supercherie.
De toute façon, il est vraiment peu probable qu’une page soit bien positionnée sur Google alors qu’elle a été écrite en oubliant le lecteur, pour les raisons que je vous ai expliquées.
Je vous le rappelle : si vous rédigez une page qui ne répond pas à la question des internautes, vous n’aidez pas Google à faire son travail et il ne va pas vous référencer correctement.
Piège n°2 : penser que le nombre de mots joue sur le référencement
C’est une interrogation récurrente dans le monde du référencement naturel : combien de mots doit faire un texte pour être bien positionné ?
En fait, je poserais la question un peu différemment : est-ce que le nombre de mots a un impact sur le positionnement d’une page ?
Vous avez peut-être entendu que pour être en tête sur Google, un contenu doit faire au moins 1000, voire 2000 mots.
D’après l’étude de Searchmetrics, par exemple, la moyenne se situe autour de 1600 mots.
Pourtant, ne pensez pas que rédiger un texte de 1600 mots vous ouvre le sésame de la première page de Google !
En effet, même si le nombre de mots et le positionnement sont corrélés, ils n’ont pas de relation de cause à effet.
En fait, comme nous venons de le voir, ce qui est important aux yeux de Google c’est que vous donniez une réponse à l’internaute en traitant de façon exhaustive le sujet qui l’intéresse.
Et est-ce que vous pensez que vous pouvez traiter un sujet de façon VRAIMENT exhaustive en 300 mots ? C’est peu probable.
C’est la raison pour laquelle les pages qui comportent beaucoup de mots sont mieux placées sur Google : tout simplement parce qu’elles apportent réellement des solutions aux attentes des visiteurs.
Ainsi, ce n’est pas le nombre de mots qui est la source du bon positionnement, c’est le traitement en profondeur du sujet.
Et traiter en profondeur un sujet, c’est développer des idées, expliquer des concepts… Tout cela demande un contenu suffisamment étoffé pour être parfaitement clair.
Pourtant, certains sujets peuvent être traités efficacement en peu de mots.
Dans ce cas, ne tombez pas dans le piège de vous imposer un nombre de mots minimum. Car vous risqueriez de délayer inutilement un texte qui avait déjà atteint son objectif en moins de mots.
Dans ce cas, ce serait contre-productif, car les lecteurs n’aiment pas le « remplissage » et s’ils quittent une page rapidement pour cette raison, Google va considérer que le contenu n’est pas digne d’intérêt.
C’est le cas, par exemple, pour les fiches produits.
Pensez-vous vraiment qu’il soit possible de vanter les mérites d’une clé USB de façon pertinente en 1600 mots, SANS REMPLISSAGE INUTILE ? Non, en effet, c’est peu probable.
Si vous donnez les informations essentielles sur le produit, si vous montrez ses avantages et si vous le mettez en situation pour que le client voie l’intérêt de l’acheter, vous avez atteint votre objectif, peu importe le nombre de mots.
Inversement, si vous décidez de parler d’un sujet plus vaste, vous pourriez être tenté de vous arrêter à 1600 mots, persuadé que c’est suffisant pour être bien placé, alors que votre sujet n’a été que survolé…
En fait, ne confondez pas corrélation et causalité : les pages les mieux positionnées sont longues parce qu’elles traitent un sujet en profondeur et c’est ce qui justifie leur positionnement, pas le nombre de mots.
Piège n°3 : bourrer votre texte de mots clés
Je vous le disais plus haut, je continue à lire trop souvent des contenus qui ressemblent à des listes de mots clés.
Parfois, le rédacteur ou la rédactrice Web insère quelques mots de liaison, mais le résultat est le même : mauvais. Très mauvais, même.
Voici un exemple de contenu qui n’a visiblement pas été écrit pour l’internaute :
Cette recette est peut-être délicieuse, mais étant donné la façon dont elle a été rédigée, le doute est permis…
Alors avez-vous envie de faire confiance à son auteur, au risque de perdre votre temps et vos ingrédients ? Ou préférez-vous chercher une recette lisible, qui vous semblera plus fiable ?
Maintenant, imaginez qu’à la place d’une recette de cuisine, il s’agisse d’un smartphone à 900 €.
Pensez-vous que vos clients vont risquer cet investissement si la fiche produit est illisible ou incompréhensible ?
Non, en effet, ils iront probablement acheter le même produit à la concurrence (peut-être même plus cher !) si le texte qu’ils y trouvent leur apporte des informations claires, en s’adressant réellement à eux.
En fait, le principal est toujours l’expérience utilisateur. Si un contenu semble poussif, mal rédigé, truffé de mots clés assemblés maladroitement, cela ne donne pas envie au lecteur de rester.
Et pourtant, pendant longtemps, la densité de mots clés était une sorte de Graal.
En réalité, un champ sémantique construit naturellement est bien plus efficace, puisqu’il permet de créer des textes intéressants, agréables à lire et qui ont une réelle plus-value.
Piège n°4 : laisser des fautes d’orthographe
La qualité de l’écriture Web passe également par la grammaire et l’orthographe.
Depuis longtemps, Google corrige automatiquement les fautes d’orthographe dans les requêtes des internautes, pour proposer les meilleurs résultats.
Et pourtant, il serait dommage de négliger cet aspect dans vos textes. Toujours pour la même raison : les lecteurs prendront plus de plaisir à parcourir une page sans fautes. Et vous écrivez pour les lecteurs.
En fait, non seulement Google est capable de détecter les fautes d’orthographe (d’ailleurs il les rectifie !), mais l’internaute peut également passer son chemin si elles sont trop nombreuses.
Dans un cas comme dans l’autre, cela impactera votre positionnement dans les résultats de recherche car Google considèrera doublement que votre site n’a pas d’intérêt.
De plus, si le respect de la grammaire n’est pas directement une preuve de votre expertise, il est un gage de sérieux de votre part.
Imaginez que vous êtes recruteur et que vous recevez deux candidatures équivalentes en termes d’expérience et de formation : l’une truffée de fautes et la deuxième avec une orthographe parfaite.
À votre avis, quel postulant a le plus de chance ? Celui qui aura fait le moins de fautes ! C’est exactement la même chose pour vos contenus.
Cependant, je sais bien nous ne sommes pas tous égaux face à l’orthographe… C’est pourquoi il existe des outils, comme Antidote, pour vous aider.
Vous pouvez aussi faire appel à un spécialiste du français ou à un rédacteur Web pour prendre en charge vos textes.
Piège n°5 : copier-coller des contenus existants
Si vous êtes e-commerçant et que vous vendez, par exemple, des parfums en flacons de 50 ml, 30 ml et 10 ml, vous pouvez être tenté de dupliquer les fiches produits.
C’est ce que l’on appelle le duplicate content (contenu dupliqué en français). Et 66 % des sites ont des problèmes de contenu dupliqué.
Sachez que, pour une boutique en ligne, Google est capable de comprendre que des textes sont identiques parce qu’ils parlent du même produit.
Dans ce cas, il va référencer une seule des pages et va simplement ignorer les autres. Cela ne sera pas pénalisant pour le positionnement de votre site.
Bien sûr, vous préféreriez sans doute que Google prenne en compte toutes vos pages, mais s’il ne le fait pas, ça n’est pas si grave.
Et surtout, cela ne justifie pas de publier à tout prix des pages qui n’ont pas de valeur ajoutée pour l’utilisateur.
Alors si vous avez rédigé le texte idéal pour votre flacon de 50 ml, ce texte a tout lieu d’être sur la fiche produit du flacon de 10 ml également.
En revanche, si vous dupliquez du texte que vous avez trouvé sur un site extérieur, cela s’apparente à du vol de contenu et c’est beaucoup plus gênant !
Car dans le cas où votre site comporte beaucoup de duplicate content, Google peut considérer que c’est vous qui copiez les autres pages.
Ainsi, vous y perdez en pertinence et en autorité et cela peut provoquer d’importantes baisses de positionnement pour tout votre site.
Au contraire, si vous créez du contenu SEO unique, vous avez l’occasion d’apporter aux internautes une solution meilleure que celle de vos concurrents, alors pourquoi vous en priver ?
Un exemple de texte SEO.
À ce stade de votre lecture, vous avez sans doute envie de voir un exemple de texte SEO, en conditions réelles…
En fait, vous êtes tout simplement en train de le lire !
Reprenons point par point ce que nous avons appris ensemble et vous verrez que j’ai appliqué mes propres conseils à la rédaction de ce contenu.
1. Étudier la question que se posent les internautes
Pour rédiger cette page, j’ai demandé un peu d’aide à Google. À la requête « Rédaction SEO », il m’a montré les questions associées :
C’est, entre autres, à partir de ces questions que j’ai pu établir le plan qui structure le texte, afin de produire un contenu qui apporte les réponses attendues.
2. Définir ce qu’attendent les internautes et Google
Grâce aux outils d’aide à la recherche de mots clés, j’ai pu déterminer les informations que les internautes souhaitent obtenir sur le sujet :
- La rédaction SEO, c’est quoi ?
- Les bonnes pratiques de la rédaction SEO
- Un exemple de texte SEO…
Et je les ai incluses dans le contenu de la page, particulièrement dans les balises Hn.
Voici un extrait de mon tableau de mots clés, que j’ai utilisé pour rédiger cet article :
De plus, pour être sûr de traiter le sujet de la façon la plus exhaustive possible, j’ai ajouté des parties qui me semblaient importantes, comme par exemple la différence avec la rédaction classique.
Car vous n’êtes pas obligé de vous limiter à ce que les internautes attendent ! Une fois que vous en avez fait le tour, vous pouvez également faire passer votre propre message sur le sujet.
En revanche, je pense que vous l’avez compris, si vous faites passer votre propre message avant de prendre en compte les attentes des lecteurs, vous ne faites plus de la rédaction SEO, mais de la rédaction classique.
Dans ce cas, comme nous l’avons déjà vu, vous ne serez pas efficacement référencé parce que vous ne répondez pas à la question de l’internaute.
3. Rédiger et relire le texte optimisé
À partir des mots clés, des questions des internautes et de mon plan, j’ai pu commencer la rédaction du texte.
Ensuite, je l’ai relu (plusieurs fois !) à voix haute, afin de vérifier qu’il est clair et compréhensible et, surtout, que le contenu répond à vos attentes !
J’en ai profité pour supprimer les répétitions et m’assurer que le champ sémantique est fourni et varié.
Bonus : 3 autres optimisations SEO simples
Pour aller encore plus loin que les conseils que je vous ai déjà donnés, voici 3 idées d’optimisation qui peuvent être mises en place par le rédacteur SEO ou par quelqu’un en interne (vous-même, par exemple !).
En réalité, il existe de très nombreuses optimisations.
Mais celles que je vais vous présenter ici sont les plus rapides à mettre en place, surtout si vous, ou votre rédacteur, venez de passer du temps à rédiger un texte exhaustif sur le sujet.
En fait, le plus gros du travail a été fait, il serait dommage de passer à côté de ces quelques actions qui sont dans la continuité de la tâche qui vient d’être accomplie.
Soigner les URL
Pour rappel, l’URL (de l’anglais uniform resource locator, « localisateur universel de ressources ») est l’adresse d’une page sur Internet. Elle commence aujourd’hui par « https ».
Et non seulement les URL sont visibles dans les résultats de Google, mais leur contenu est également pris en compte pour le référencement.
Ainsi, je vous recommande de modifier les URL de vos pages (c’est faisable facilement dans la plupart des CMS) afin de les simplifier et de les optimiser en y incluant autant que possible des mots clés.
Et comme le rédacteur connaît le mot clé principal puisqu’il vient de l’utiliser dans son texte, il est bien placé pour suggérer les termes à utiliser dans l’url pour booster le SEO de la page.
Renseigner la meta description
La meta description est une balise qui permet d’afficher un court texte sous les liens dans les résultats de Google.
Elle n’est pas exploitée en tant que telle pour le référencement naturel, il est donc inutile de la remplir de mots clés, Google n’en tiendra pas compte.
Cependant, elle ne doit pas être négligée pour autant !
En effet, ce contenu peut faire la différence pour que l’internaute choisisse de cliquer sur votre lien plutôt que sur celui du concurrent, même si ce dernier est mieux positionné que vous.
Imaginez, vous recherchez des produits d’hôtellerie pour les professionnels. Après avoir saisi votre requête « articles d’hôtellerie pour professionnels », vous obtenez ces deux résultats sur Google :
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Vous aussi, vous allez visiter le site de la société NuméroDeux ? Alors vous avez compris l’intérêt de la meta description.
Et ici également, le rédacteur vient de passer du temps à se mettre dans la tête de l’internaute afin de répondre à sa question de façon exhaustive.
Il est donc à même de trouver les meilleurs arguments qui donneront envie à l’internaute de visiter la page.
Ne pas négliger la balise title
La balise title correspond au texte du lien bleu dans la page de résultats de Google.
C’est également ce texte qui apparaît dans les onglets de votre navigateur et dans vos favoris :
La balise title est aussi importante que la balise meta description. Et je dirais même que, du point de vue du référencement naturel, elle l’est encore plus.
En effet, contrairement au texte de la meta description, le contenu de la balise title est pris en compte par Google pour le positionnement des pages.
N’hésitez pas à y placer votre mot clé principal (toujours subtilement !), ici par exemple « Rédaction SEO », et plutôt en début de phrase.
Effectivement, le nombre de caractères que Google affiche pour les titles est limité (70 caractères actuellement).
Si votre mot clé se trouve au-delà de cette limite, il ne sera tout simplement pas visible et ne pourra pas donner aux internautes envie de cliquer sur votre lien.
Et c’est une fois de plus le rédacteur (ou vous-même !) qui, après avoir étudié les mots clés du texte, saura les placer dans un titre le plus attractif possible.
🔎 Pour aller plus loin, vous pouvez également consulter cet article sur l’optimisation SEO « Améliorez votre site web en 3 étapes«
Quel est le résultat d’une bonne rédaction SEO ?
Vous l’avez sans doute compris, un bon texte SEO ne présente que des avantages pour le référencement naturel de vos pages.
En effet, si vous suivez mes conseils pour écrire vos contenus optimisés, vous obtiendrez des pages agréables à lire et surtout utiles aux visiteurs, car elles répondront à leurs interrogations.
Et si vous avez réussi à faire cela, vous avez rempli votre mission : Google va donc favoriser le positionnement de votre site.
D’une part, s’il s’agit d’une page de blog, elle pourra prouver votre expertise, rassurer et fidéliser vos clients.
Elle permettra également, indirectement, d’améliorer la conversion sur vos pages de vente.
En effet, si les internautes trouvent la solution à leur besoin dans l’un de vos articles de blog, ils seront plus disposés à acheter l’un de vos produits.
N’hésitez pas également à consulter cet article pour Rédigez des Articles Optimisés en 9 Étapes.
D’autre part, justement, vos fiches produits vont voir augmenter leur taux de conversion, puisque les visiteurs y liront toutes les informations nécessaires pour ajouter un produit à leur panier.
C’est le cas également pour les pages des catégories. Ne les négligez pas ! Elles facilitent la tâche des utilisateurs, en les dirigeant vers les bons produits selon leurs besoins.
Au final, vous obtenez tout simplement une page qui est mieux positionnée du point de vue du SEO, mais pas uniquement !
Elle fonctionnera aussi mieux, en termes de compréhension, de conversion… Et c’est en cela qu’elle va être un atout durable pour votre entreprise.
Vous avez lu cet article jusqu’ici ? Bravo à vous, cela veut dire que vous avez compris, justement, qu’il allait répondre à vos interrogations sur la rédaction SEO !
Si vous suivez mes conseils pour écrire un contenu optimisé pour le SEO, je vous félicite également, car cela signifie que vous allez créer une bonne page, qui a toutes ses chances d’être bien placée sur Google.
En revanche, même si elle est essentielle, la rédaction ne fait pas tout en référencement naturel.
Si vous voulez gagner du temps et apprendre comment positionner vos pages efficacement et durablement, n’hésitez pas à suivre ma formation complète au référencement naturel.
Je vous donnerai toutes les clés pour atteindre la première page de Google, augmenter votre trafic et, bien sûr, votre chiffre d’affaires !
Passionné d’e-commerce et de SEO, je suis le créateur du site reussir-mon-ecommerce.fr. Depuis plus de 15 années, j’aide les e-commerçants à développer sainement leur entreprise. Et si je ne suis pas devant mon écran, c’est que je suis derrière ma batterie à jouer du rock ! !